Journaliste par obligation.
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« Ils l’appellent Pocahontas. » Il y a quelques jours, Donald Trump provoquait un vif tollé aux États-Unis en évoquant le surnom donné par les Républicains à Elizabeth Warren, une sénatrice démocrate qui revendique une filiation Cherokee. Et d’ajouter : « C’est l’une des personnes les moins productives du Sénat, on ne l’appelle pas Pocahontas sans raison. »
Massar D., la vingtaine à peine entamée, est mort le 22 novembre 2017 après 13 jours d’hospitalisation au service réanimation de Lariboisière. Ses proches, qui se sont relayés quasiment 24h/24 à son chevet et qui ont longtemps espéré un « miracle », accusent les policiers qui l’ont interpellé quelques jours plus tôt d’être « responsables » de son arrêt cardiaque. Que s’est-il passé ? Comment ce jeune sportif, à la « santé de fer », s’est-il retrouvé dans cet état à l’aube de ses 20 ans ?
Pas une semaine sans l’annonce d’une attaque, ici ou à l’autre bout du monde. C’est terrible de s’habituer aux morts. Ça l’est tout autant de s’habituer au traitement politique, médiatique et citoyen de ces attaques meurtrières. À force, t’en connais tous les rouages…au point de pouvoir rédiger un petit guide pratique de la vie post-attentats. Le voici, en 38 points :
Dans le cadre du processus de #LiberAction visant à corriger les erreurs factuelles, les déformations et insinuations douteuses du dernier dossier « antiracisme » de Libération, nous avons décidé de réécrire tous les articles. Le portrait de Fania Noël, paru dans le dossier du 4 avril 2016, a ici été retravaillé. Le choix a été fait de ne pas donner de détail sur son physique, sa tenue ou sa coiffure car c’est définitivement son positionnement politique qui nous intéresse.
Dans le cadre du processus de #LiberAction visant à corriger les erreurs factuelles, les déformations et insinuations douteuses du dernier dossier « antiracisme » de Libération, nous avons décidé de réécrire tous les articles. Le portrait de Fateh Kimouche, paru dans le dossier du 4 avril 2016, a ici été retravaillé. L’exercice de style consistant à garder la structure et la ligne directrice du premier article, plusieurs points n’ont pu être abordés. Le choix a néanmoins été fait de ne pas donner de détails sur sa pratique religieuse, sa barbe, ses vêtements ou sur la manière dont il utilise ou non ses mains.
Dans le cadre du processus de #LiberAction visant à corriger les erreurs factuelles, les déformations et insinuations douteuses du dernier dossier « antiracisme » de Libération, nous avons décidé de réécrire tous les articles. L’édito de Laurent Joffrin, paru dans le dossier du 4 avril 2016, a ici été retravaillé. L’exercice de style consistant à garder la structure et la ligne directrice du premier article, le choix a simplement été fait d’inverser le paradigme. Nous laissons aux frères et sœurs de lutte le soin de déconstruire le communautarisme blanc de l’éditorialiste dont le billet a clairement démontré qu’il défendait « les siens ».
Dans un amendement à la proposition de loi déposée par Laurence Cohen [1] et visant à lutter contre les contrôles d’identité abusifs, Jean-Louis Masson, sénateur divers droite, défend ouvertement les contrôles au faciès. L’une de nos contributrices a souhaité apporter sa réflexion à la polémique qui enfle.
Politisés et impertinents, actifs sur les réseaux sociaux et remontés contre la gauche des droits de l’homme (mais pas qu’elle)... la génération post-Touche pas à mon pote, née de l’immigration, clive et suscite l’inquiétude des antiracistes universalistes & du pouvoir blanc. Libération, qui lui consacrait un dossier spécial ce lundi 4 avril 2016, s’étant royalement planté, nous corrigeons ici ses erreurs. Sans rancune Libé mais la prochaine fois qu’on doit faire le taf, payez-nous au moins :)
Le parquet a requis 10 000 euros contre Éric Zemmour, lors de son procès qui s’est tenu le vendredi 6 novembre 2015. Il était jugé pour son interview au journal italien Corriere della Sera où il avait évoqué « la déportation des musulmans ». Plusieurs associations se sont portées partie civile : les indivisibles, le CRI, la coordination contre le racisme et l’islamophobie, la LDH, ligue des droits de l’Homme...etc. Le délibéré sera rendu le 17 décembre.
Nouvel épisode dans l’affaire Adama Traoré, ce jeune homme mort sur le sol d’une gendarmerie du Val d’Oise au cœur de l’été. Youssouf & Bagui Traoré ont été placés en détention provisoire par le parquet de Pontoise ce mercredi 23 novembre 2016. À la demande de leur conseil, le jugement a été renvoyé au 14 décembre 2016.