Au mépris de la loi et de tout principe d’humanité, l’Etat s’apprête à expulser une personne gravement malade dans un pays où elle ne pourra pas recevoir les soins adéquats. Gérard Collomb et le préfet du 77 oseront-ils condamner cet homme à mort ?
Dans l’un des chapitres de son dernier rapport, l’association Aides témoigne des « mesures discriminatoires » que subissent les personnes migrantes vivant avec le VIH en matière d’accès aux soins.
« Ils l’appellent Pocahontas. » Il y a quelques jours, Donald Trump provoquait un vif tollé aux États-Unis en évoquant le surnom donné par les Républicains à Elizabeth Warren, une sénatrice démocrate qui revendique une filiation Cherokee. Et d’ajouter : « C’est l’une des personnes les moins productives du Sénat, on ne l’appelle pas Pocahontas sans raison. »
Les offensives contre les forces de l’antiracisme politique ont gagné en intensité ces dernières semaines. Elles visent en particulier Houria Bouteldja et le Parti des Indigènes de la République. Plusieurs militants, collectifs et universitaires, appellent à ne pas céder et à prendre ces attaques pour ce qu’elles sont : les soubresauts de néo-conservateurs aux abois.
Massar D., la vingtaine à peine entamée, est mort le 22 novembre 2017 après 13 jours d’hospitalisation au service réanimation de Lariboisière. Ses proches, qui se sont relayés quasiment 24h/24 à son chevet et qui ont longtemps espéré un « miracle », accusent les policiers qui l’ont interpellé quelques jours plus tôt d’être « responsables » de son arrêt cardiaque. Que s’est-il passé ? Comment ce jeune sportif, à la « santé de fer », s’est-il retrouvé dans cet état à l’aube de ses 20 ans ?
C’est une séquence extrêmement intéressante - du moins à analyser - que nous a offerte CNEWS ce vendredi 3 novembre 2017. L’inénarrable Pascal Praud, animateur du 20h foot, recevait Jacques Vendroux, directeur des sports de Radio France, Cyprien Cini, journaliste chez RTL, Fabien Onteniente, réalisateur, et Rost, artiste et militant, pour une émission dédiée aux “dérapages” de Patrice Evra.
Dans les milieux militants, le concept d’espace safe suscite de plus en plus d’intérêt...et de critiques. Nous publions ici une première tribune sur le sujet, proposée par la militante afroféministe Fania Noël.
Ce jeudi 5 octobre 2017, à 23h00, France 2 diffusera un Complément d’enquête dédié aux « nouveaux racistes ». Plusieurs personnalités et organisations de l’antiracisme politique ont refusé d’y participer et s’en expliquent dans une tribune que nous publions ici.
Nous publions un témoignage qui nous a été adressé par Yassin E. Victime de plusieurs abus policiers, il tenait à livrer son récit et à inviter ceux qui subissent les mêmes violences à filmer, raconter, et agir. (Modifié le 16 juin 2017)
Vous avez sûrement vu passer l’info, l’organisation antiraciste a lancé ce mardi 11 avril une campagne visant à mobiliser la jeunesse contre le Front National. Pour eux, il s’agit de « dire non à la haine » et de « dire non à Le Pen ». Outre son incroyable médiocrité (ce qui pose question vu l’argent qu’ils reçoivent), cette campagne est une fois de plus complétement dépolitisante. Voici pourquoi :
Quel est l’adjectif qui, dans les médias, entre 1997 et 2015, a été le plus accolé au terme « islam » ? C’est à ce genre de questions que permet de répondre l’étude « L’islam, objet médiatique » réalisée par Moussa Bourekba, chercheur au CIDOB, et l’agence Skoli. Recension.
Entretien avec le Collectif Cases Rebelles qui vient de publier l’ouvrage “100 portraits contre l’État policier". Ils y font le récit de plusieurs affaires de crimes policiers et des suites judiciaires qui leur ont été données. Un outil d’éducation populaire certes mais aussi un véritable témoignage d’amour à celles et ceux dont les vies ont été arrachées, bouleversées par ces violences d’État.
Grâce à une mobilisation sur les réseaux sociaux, les manifestant-es de Bobigny ont eu raison du mensonge de la préfecture de police concernant le sauvetage d’une fillette lors du rassemblement de samedi soir. Mais le traitement médiatique de ce sujet prouve une fois de plus à quel point la parole des personnes racisées, notamment mobilisées contre les violences policières, doit s’imposer contre une logique de disqualification.
Faut dire que l’hebdomadaire a d’autres priorités...
Dans le dernier numéro de Marianne, on apprend que Pierre Perret est responsable des attentats commis en France, qu’un film sur des noir-es n’est intéressant que s’il nous fait oublier la couleur de ses personnages et que la vie des musulmans tués à Québec ne mérite pas une ligne.
Le 3 février dernier, Théo L., 22 ans, subissait des actes de torture et de barbarie par des personnes dépositaires de l’autorité publique. Si pour une fois de nombreuses voix, notamment au plus haut sommet de l’État, se sont élevées pour compatir ou dénoncer le calvaire subi par ce jeune aulnaysien, on a aussi eu le droit aux traditionnelles répliques des défenseurs de la domination policière. On a relevé les 4 arguments qui reviennent le plus souvent et y avons apporté des éléments de réponse.
Nous proposons ici une chronique de la ligne éditoriale de l’hebdomadaire Marianne, qui opère la jonction entre une gauche qui s’affirme républicaine et les discours les plus réactionnaires, notamment sur les questions liées à l’islam et aux musulman-e-s.