Les offensives contre les forces de l’antiracisme politique ont gagné en intensité ces dernières semaines. Elles visent en particulier Houria Bouteldja et le Parti des Indigènes de la République. Plusieurs militants, collectifs et universitaires, appellent à ne pas céder et à prendre ces attaques pour ce qu’elles sont : les soubresauts de néo-conservateurs aux abois.
Dans les milieux militants, le concept d’espace safe suscite de plus en plus d’intérêt...et de critiques. Nous publions ici une première tribune sur le sujet, proposée par la militante afroféministe Fania Noël.
Ce jeudi 5 octobre 2017, à 23h00, France 2 diffusera un Complément d’enquête dédié aux « nouveaux racistes ». Plusieurs personnalités et organisations de l’antiracisme politique ont refusé d’y participer et s’en expliquent dans une tribune que nous publions ici.
Le 16 février dernier, Fatima Ouassak et Diariatou Kebe publiaient un premier texte sur notre site. Elles y interrogeaient les manières dont l’institution scolaire est utilisée par les Blancs pour maintenir et transmettre leurs privilèges, au détriment des autres enfants. Aujourd’hui, elles appellent les parents à se mobiliser et à les rejoindre au sein du « Front de mères ».
À qui et à quoi sert vraiment l’école ? Dans cette tribune, Fatima Ouassak et Diariatou Kebe interrogent les manières dont l’institution scolaire est utilisée par les Blancs pour maintenir et transmettre leurs privilèges. Elles dressent aussi d’intéressantes perspectives pour mettre hors d’état de nuire les rouages de ce système raciste.
Grâce à une mobilisation sur les réseaux sociaux, les manifestant-es de Bobigny ont eu raison du mensonge de la préfecture de police concernant le sauvetage d’une fillette lors du rassemblement de samedi soir. Mais le traitement médiatique de ce sujet prouve une fois de plus à quel point la parole des personnes racisées, notamment mobilisées contre les violences policières, doit s’imposer contre une logique de disqualification.
Plus c’est gros, plus ça passe. À la question d’un journaliste de 20 minutes qui lui demande : « Pourquoi êtes-vous contre le terme d’islamophobe ? », Boutih va répondre en trois mensonges et une caution à l’extrême-droite.
À Armentières, deux femmes portant le voile ont été renversées par un chauffard dans des circonstances qui permettent d’envisager un crime de haine. La police a refusé d’enregistrer leur plainte. Que reste-t-il de cette affaire ? Caroline Fourest et ses approximations. Encore. Toujours.